Formation des adultes sur Innovation Pédagogique
Éducation artificielle ?
L'intelligence artificielle (IA) est partout, ou du moins, on entend parler de l'IA dans quasiment tous les domaines. L'éducation va-t-elle être révolutionnée par cette nouvelle composante ? Où en est-on dans les pratiques de l'IA au niveau de la gestion des formations et des apprentissages ? La machine va-t-elle réellement remplacer l'enseignant·e ?
Cette question est celle à laquelle je vais tenter de répondre après une veille et un intérêt pour le sujet depuis quelques mois. J'observe également le travail d'une étudiante en Master sur "L'impact de l'intelligence artificielle sur le métier de formateur".
Il est parfois difficile de détecter les difficultés de nos apprenant·e·s. Grâce à des algorithmes, l'IA peut s'avérer comme un recours intéressant. Mais, qu'est-ce que l'IA exactement ?
De manière vulgarisée, ce sont des machines capables de simuler l'intelligence humaine. Ces ordinateurs, de plus en plus puissants, sont aptes à apprendre à partir de données appelées data. C'est aussi le machine learning. Cette technologie qui permet d'exploiter pleinement le potentiel du Big Data. On la retrouve dans des techniques, comme le perfectionnement des systèmes d'imagerie médicale, la gestion du trafic aérien, les véhicules autonomes, les services en ligne, les assistants robots ou chatbots……
Cet article met l'accent sur l'IA dans le domaine spécifique de l'éducation tout en se posant la question suivante : la machine remplacera-t-elle l'enseignant·e et une certaine éthique peut-elle être respectée ?
Dans le milieu de l'éducation, l'IA peut aider à prévenir des situations à risque, orienter, aider à la décision et détecter les apprenant·e·s qui risquent d'avoir des difficultés dans leur parcours pédagogique.
Les possibilités de son exploitation sont infinies, il suffit de les orienter vers nos besoins. L'IA doit nous aider à éviter la surcharge cognitive ou les tâches répétitives et tout type d'analyse lourde Ce qui nous laissera du temps à consacrer à la construction de relations bienveillantes avec les apprenant·e·s.L'IA dans l'éducation
Dans l'environnement de l'éducation, l'intégration de l'IA peut faire gagner du temps à l'enseignant·e. Le mathématicien Villani parle de “complémentarité capacitante” pour l'humain : elle l'assiste dans les corrections, la classification des données, la remontée d'incohérence dans les dossiers. Son utilisation est également pertinente pour la détection de plagiat et les suggestions pour une gestion optimale.
Avec l'IA, il est possible de personnaliser l'accompagnement. On parle dans ce cas d'adaptative learning : informations sur les connaissances de l'apprenant·e, son rythme, sa mémorisation, ses aptitudes, ses freins…Toutes ces données (datas) permettront au programme de s'adapter à l'utilisateur.
Il existe un système de tutoriel intelligent appelé MathIA. Ce dispositif pilote les activités mathématiques et suit le progrès des élèves qui s'exercent de façon ludique. Le niveau des questions est adapté aux résultats passés de chaque élève. MathIA est un “compagnon” qui a vocation à rendre l'élève acteur d'un jeu éducatif dont il est l'interprète et sur lequel il s'améliore en amassant des étoiles !
Voici un exemple de programme de simulation de comportement de professeur qui va diagnostiquer et analyser l'apprenant·e, élaborer des réponses, rétroagir et proposer un programme d'entraînement :
Une plateforme appelée Hubert.ai, Grâce à la présélection pilotée par l'IA, tire profit du nombre élevé de candidatures et automatise une grande partie du processus de présélection. Des résultats montrent : 50 % de temps gagné sur la présélection, moitié moins d'entretiens téléphoniques nécessaires et plus de 80 % d'exactitude sur la notation.
Un autre exemple avec un programme pour gérer un nombre élevé de messages postés sur un forum par des étudiant·e·s à un module en ligne sur l'IA justement. Jill, la machine, répond aux questions de ceux ou celles qui étaient en ligne et en phase d'apprentissage. Tout le monde ignorait que Jill n'était pas humain puis ce n'est qu'après un certain temps qu'ils et elles ont compris. Toutes les interactions sont dans cette capsule TEDx
Toujours dans la personnalisation de l'accompagnement, on parle de learning analytics : temps mis pour faire un exercice, quel document en ligne a-t-il été consulté ?, combien de fois ?….
Cette intelligence artificielle peut constituer une formidable opportunité de favoriser l'école inclusive : l'individualisation des parcours, la différenciation pédagogique, les interactions entre pairs…
Grâce à ces données récoltées dans l'apprentissage, l'accompagnement peut être fait tout au long de la vie tout en s'affinant pour devenir très utile.IA versus Humain et éthique
Cette interrogation est primordiale à mon sens. Il ne faut surtout pas mettre en opposition ou en compétition l'intelligence artificielle et l'humain, mais juste tirer le meilleur profit de la machine. Nous savons que l'humain possède l'intuition, l'empathie, les aptitudes sociales, la créativité tout au long de la vie. La machine, en revanche, traite les chiffres, fait des calculs en quantité très rapidement. L'humain peut répondre à l'intelligence artificielle en posant des questions plus profondes, en sélectionnant et en combinant les réponses. Par conséquent, en guidant l'IA (Case 2018).
Le problème qui peut se poser également est l'interprétation des données collectées par l'IA. Elle peut être biaisée des deux côtés. Des moyens de collaboration entre les humains et les machines sont à espérer afin de minimiser les impacts négatifs.
Avec l'avènement de l'IA, l'une des craintes qu'elle peut justement susciter est celle autour de l'éthique. Les technopédagogues canadiens l'ont bien compris ! En effet, le centre de leur cadre de référence des compétences numériques est l'éthique. Agir de manière éthique revient à considérer la diversité sociale, culturelle et philosophique de tous les protagonistes. C'est aussi être conscient de la marchandisation de ses données personnelles.
Lors de leur traitement, ces datas doivent être de qualité en évitant les préjugés. Il faut absolument un accompagnement des experts de l'éthique afin de réfléchir aux biais des modèles, à la reproductibilité des prédictions ainsi qu'à la discrimination des sous-populations.
D'ailleurs, une des faiblesses ou limites de l'IA correspond à ces événements imprévisibles comme la Covid qui fausse tous les algorithmes qui n'ont pas mis cette variable.
Il faut donc rester vigilant face à l'IA pour que les décisions reviennent à l'humain et non à l'IA. Tout cela en ayant une logique de surveillance et en renforçant le pouvoir d'agir de l'humain. Chaque individu est unique et il est ainsi nécessaire de ne pas trop généraliser
Le sujet de “l'IA et l'éducation” constitue un pan entier de la recherche scientifique : Cette dernière suggère 4 étapes passant par :
1/ La description (ce qui s'est passé)
2/ L'analyse (pourquoi cela s'est passé ?)
3/ La prédiction (ce qu'il va se passer)
4/ La prescription (comment faire pour que ça se passe ou non ?).
Globalement, chercheurs et chercheuses sont dans l'étape d'analyse avec des tests de clustering et d'apprentissage par renforcement. Le clustering consiste à établir des groupes homogènes, mais attention aux critères pris en compte !
Par ailleurs, l'UNESCO accorde une grande importance à l'IA et les technologies éducatives (le développement durable aussi) notamment par rapport à l'éthique à travers les réunions, les rapports….
De plus, l'éducation ouverte est un exemple dont la finalité est de faciliter la transmission de la connaissance à travers les REL (Ressources Éducatives Libres).
En conclusion, on peut imaginer que l'IA est meilleure pour les réponses et que l'humain est meilleur pour les questions. Les enjeux deviennent planétaires en espérant un enseignement de l'IA à tous. C'est un vrai instrument d'aide à l'apprentissage qui va probablement bouleverser le paradigme de l'éducation.
Cependant, il faut redouter un “Netflix de l'éducation” avec des plateformes contrôlées par des géants propriétaires. L'enjeu d'une numérisation et d'un recours à l'IA serait justement de rendre la connaissance plus accessible ?. Il faudrait rendre ouvertes les datas pour éviter ces propriétaires
Il y a des propositions émanant de leur gestion de manière communautaire et s'appuyant sur un système “à la Wikipédia”.
Quant à la question du remplacement de l'enseignant par un robot, mes réponses sont les suivantes : Oui si l'enseignant·e se cantonne au dépositaire de la connaissance, Non s'il ou elle est le designer et l'organisateur de la connaissance.
Sugata Mitra a bien dit “Si un enseignant peut être remplacé par une machine, il mérite de l'être".
Comme cette IA est multidimensionnelle (éthique, efficacité, impacts sociaux et économiques), il faut mettre l'accent sur les impacts sociétaux et humains pour l'égalité ainsi que le respect de la vie privée. Cela constitue un autre défi majeur !
Accéder à l'intégralité du contenuL'analyse de l'actualité à caractère scientifique : une voie de développement des compétences informationnelles
Dans ce numéro, Martin Lavallière, professeur-chercheur à l'UQAC, traite de l'utilisation de l'actualité à caractère scientifique pour favoriser le développement des compétences informationnelles chez les étudiantes et étudiants. Il propose une méthode permettant d'intégrer cette stratégie pédagogique dans vos enseignements.
Un article repris du site Pédagogie universitaire, du réseau de l'université du Québec, une publication sous licence CC by sa nc
Mise en situation
Odile enseigne un cours de méthode de recherche en santé. Ses étudiants et étudiantes lui rapportent fréquemment des questionnements reçus de leurs clientèles, voire de leurs familles, concernant des publications à caractère scientifique parues dans les médias et pouvant ressembler à de fausses nouvelles (« fake news »). Ils se demandent comment répondre aux questions découlant de ces publications et sont désireux de bien comprendre les résultats de recherche dont les articles font état, qu'ils soient plausibles ou non.
Odile reconnaît que le phénomène de fausses nouvelles s'est intensifié au cours des dernières années, en grande partie à cause de la diffusion de l'information à large échelle sur Internet. Elle se demande comment mieux outiller les étudiants et étudiantes à lutter contre celles-ci en développant leur jugement critique.
Elle envisage d'ailleurs de bâtir des activités pédagogiques autour de ces publications à caractère scientifique. Elle pense que cette stratégie lui permettrait d'intéresser davantage ses étudiants et étudiantes à la matière, en plus de bonifier leurs compétences informationnelles. En effet, de telles compétences permettent entre autres l'analyse des démarches guidant la recherche et menant à des publications scientifiques crédibles.
Pourquoi ?
CINQ RAISONS D'UTILISER L'ACTUALITÉ POUR DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES INFORMATIONNELLES DES ÉTUDIANTS ET ÉTUDIANTES
– Développe chez les étudiants et étudiantes une méthode pour analyser de façon critique l'actualité portant sur des résultats scientifiques (Portney et Watkins, 2000) en ces temps de fausses nouvelles (Ralph Edwards et Lindquist, 2021).
– Engage les étudiants et étudiantes dans leurs apprentissages et les amène à vérifier ceux-ci par les échanges qu'ils ont entre eux (Revel et Wainwright, 2009).
– Crée une situation significative d'apprentissage en utilisant un thème centré sur leurs intérêts.
– Favorise la vulgarisation des résultats de recherche en tissant des liens fréquents entre la recherche et l'utilisation des médias.
– En étant ancrée dans leur quotidien, cette activité permet d'établir une pertinence personnelle et réelle chez l'étudiant et l'étudiante.Quoi ?
LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES INFORMATIONNELLES ET L'ACTUALITÉ À CARACTÈRE SCIENTIFIQUE
La maîtrise des compétences informationnelles relève des savoirs et des savoir-faire permettant aux apprenantes et apprenants de trouver solution à leurs besoins informationnels lors des études et lors de leurs pratiques professionnelles. Ces compétences regroupent la « recherche éclairée et réflexive d'information, la compréhension des procédés grâce auxquels l'information est produite et mise en valeur, l'utilisation de l'information pour générer de nouveaux savoirs et la participation éthique à des communautés d'apprentissage » (Groupe de travail de la Promotion du développement des compétences informationnelles du réseau de l'Université du Québec, 2016). L'utilisation de l'actualité génère des opportunités d'interactions et de discussions entre les pairs en favorisant, par une démarche participative, la pratique et la résolution de problèmes pour faciliter la synthèse, l'intégration et l'application des savoirs. En plus d'offrir une participation réelle dans le choix des contenus utilisés lors du processus d'apprentissage, ils développent les compétences informationnelles au sein de la démarche mise en place avec eux (Kember, Ho et Hong, 2008).
Ce que nous dit la recherche
LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES INFORMATIONNELLES CENTRÉES SUR L'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE
L'utilisation d'activités qui favorisent la pratique et la résolution de problèmes tout en permettant des opportunités d'interprétation, d'élaboration et de métacognition indépendantes favorise l'apprentissage des compétences informationnelles (Fink, 2003).
Image par l'auteur
L'utilisation de l'actualité à caractère scientifique comme point d'ancrage de ces activités pédagogiques visant le développement des compétences informationnelles permet ainsi de fournir un contexte participatif aux personnes apprenantes en promouvant les interactions entre les pairs et avec l'enseignant ou l'enseignante (Majetic et Pellegrino, 2018). Cette utilisation de l'actualité à caractère scientifique permet également de rejoindre les intérêts des apprenants et des apprenantes.
Comment ?
COMMENT L'UTILISATION DE L'ACTUALITÉ PEUT FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES INFORMATIONNELLES
Deux approches utilisant l'actualité à caractère scientifique sont suggérées afin de favoriser le développement des compétences informationnelles.
Analyse individuelle d'une publication scientifique
En fonction des thèmes théoriques d'un cours, la personne enseignante invite son groupe à présenter individuellement l'analyse d'une publication à caractère scientifique parue dans le média de leur choix (journaux, médias sociaux, etc.). Les étudiants et étudiantes peuvent ainsi travailler en profondeur sur le contenu publié en plus de traiter méthodiquement la structure de la recherche de la source originale sur laquelle est basé le média afin de déceler ses forces, ses faiblesses et ses opportunités (Davies et Logan, 2011).
Étude de cas en groupe
On peut aussi construire différents exemples en classe en fournissant tout le matériel requis aux étudiantes et étudiants afin que ceux-ci travaillent tous sur les mêmes bases. Par exemple, une publication diffusée sur les médias sociaux contenant de fausses nouvelles en lien avec une publication scientifique est distribuée en classe. Une lecture en groupe est effectuée afin de cibler les éléments de désinformation parus dans le média. L'article de périodique scientifique sur lequel se base cette parution est par la suite remis au groupe afin de faire la comparaison entre les deux textes. Des éléments devront avoir été préidentifiés par la personne enseignante afin de guider les étudiants et étudiantes dans cette comparaison (p. ex. identifier certaines divergences entre le média et la production scientifique originale). Le tout permet de prioriser initialement la compréhension du processus de recherche scientifique et de l'analyse des médias. Progressivement et au fil de la session, on retire certains des éléments initialement fournis afin de favoriser l'autonomie dans le processus d'identification des savoirs dans l'actualité et l'identification des sources scientifiques primaires associées à ces publications.
De telles activités permettent aussi des retours en sous-groupe ou en groupe classe afin d'identifier quelles informations importantes sont manquantes ou présentées de façon inadéquate et comment le tout pourrait être expliqué différemment en déconstruisant le contenu de l'article, en se l'appropriant et en le réexpliquant (Fortin, 2010).
L'analyse dans un contexte réel des savoirs scientifiques permet aux étudiants et étudiantes de formuler et d'identifier, à l'aide de la terminologie appropriée, les différentes composantes des questions de recherche nécessaires pour la vérification des faits (variables dépendantes et indépendantes) et à quel niveau de la pyramide des évidences scientifiques se situe une publication scientifique (Kirmayr et al., 2021). Le tout permet de développer chez eux la pensée critique par rapport à la qualité des évidences scientifiques (probantes ou factuelles) et de collaborer activement à la vulgarisation scientifique et à la diffusion des savoirs dans un continuum de développement des compétences informationnelles.
Ces activités s'intègrent dans une démarche participative, les individus expriment leurs intérêts qui, rassemblés et gérés dans un processus d'échanges et d'argumentations, doivent conduire à la construction d'une position partagée, d'un intérêt commun si ce n'est collectif. Chacun en entendant le point de vue de l'autre est à même de faire évoluer le sien.
Puisque tirés du quotidien, le processus de distinguer les exemples de fausses nouvelles des publications scientifiques véridiques permet aux personnes apprenantes de vivre des exemples authentiques, réels et pertinents en plus de favoriser des interactions plus soutenues avec leur enseignant ou enseignante (Revel et Wainwright, 2009).
Finalement, l'actualité et les parutions médiatiques relatant des résultats scientifiques peuvent ainsi agir comme fondation et catalyseur de l'apprentissage des compétences informationnelles chez les étudiants et étudiantes, en leur permettant de jeter un regard critique sur les recherches scientifiques qui y sont mises en lumière. Ils sont ainsi plus à même d'arrimer leurs apprentissages théoriques avec leur quotidien et celui de leurs clientèles et de leurs proches.
Références
Davies, B. et Logan, J. (2011). Lire des textes de recherche Guide convivial pour infirmiers et autres professionnels de la santé (4e ed.). Eslevier.
Fink, L. D. (2003). Creating significant learning experiences : An integrated approach to designing college courses. Jossey‐Bass.
Fortin, M. F. (2010). Fondements et étapes du processus de recherche (2e ed.). Montréal : Chenelière Éducation.
Groupe de travail de la Promotion du développement des compétences informationnelles du réseau de l'Université du Québec.(2016) Référentiel de compétences informationnelles en enseignement supérieur.http://ptc.uquebec.ca/pdci/system/files/documents/administration/referentiel_acrl_2016-vf_0.pdf
Kember, D., Ho, A. et Hong, C. (2008). The importance of establishing relevance in motivating student learning. Active Learning in Higher Education, 9(3), 249-263.
Kirmayr, M., Quilodran, C., Valente, B., Loezar, C., Garegnani, L. et Franco, J. V. A. (2021). The GRADE approach, Part 1 : how to assess the certainty of the evidence.
Medwave, 21(2), e8109. https://doi.org/10.5867/medwave.2021.02.8109Majetic, C. et Pellegrino, C. (2018). Building Information Literacy Skills Using Science News Media : Evidence for a Hands-On Approach. Journal of College Science Teaching, 48(1), 83-91. https://www.jstor.org/stable/26491350
Portney, L. G. et Watkins, M. P. (2000). Foundations of Clinical Research : Applications to Practice. Prentice Hall Publications.
Ralph Edwards, I. et Lindquist, M. (2021). What is fake news in science ? International Journal of Risk & Safety in Medicine, 32(3), 159-161. https://doi.org/10.3233/JRS-211002
Revel, A., et Wainwright, E. (2009). What Makes Lectures ‘Unmissable' ? Insights into Teaching Excellence and Active Learning. Journal of Geography in Higher Education, 33(2), 209-223. https://doi.org/10.1080/03098260802276771
Pour en savoir plus
Le Détecteur de rumeurs est une rubrique de vérification des faits (fact-checking) de l'Agence Science-Presse. Agence Science-Presse (2020). https://www.sciencepresse.qc.ca/detecteur-rumeurs
Cet article décrit des outils éducatifs ludiques développés par des scientifiques afin de prémunir la population contre la désinformation. Jouer pour s'immuniser contre la désinformation. Québec-Science (2021). https://www.quebecscience.qc.ca/sante/jouer-contre-desinformation/
Blanchett, H., Powis, C. et Webb, J. (2011). A Guide to Teaching Information Literacy : 101 practical tips. London : Facet Publishing.
Un collectif d'auteurs lance un cri d'alerte sur le traitement de l'information scientifique dans les médias, ainsi que sur la place qui lui est réservée dans les débats de société dans une lettre ouverte publiée en 2019 dans le quotidien La Tribune. https://www.latribune.ca/actualites/science/la-methode-scientifique-oubliee-dans-les-medias-b2ffb3daae4555df5a140e0252b067ef?fbclid=IwAR1Tl-63ZWUgWC8zZOLZQ8VqHbdPXjbZfQiv1vrlfEUqpiYS3014XmYGwGk
Ce texte présente puis critique les modèles plus traditionnels des compétences informationnelles. Il propose un modèle nouveau et bonifié, qui allie à la fois les forces des modèles plus classiques issus de la bibliothéconomie et des sciences de l'information, mais également les avantages et les défis du Web. Karsenti, T., Dumouchel, G. et Komis, V. (2014). Les compétences informationnelles des étudiants à l'heure du Web 2.0 : proposition d'un modèle pour baliser les formations. Documentation et bibliothèques, 60(1), 20-30. doi.org/10.7202/1022859ar
Le réseau de l'Université du Québec présente une série de capsules permettant de faire connaître les bonnes pratiques dans la recherche et l'utilisation des informations disponibles sur le Web. http://questiondebonsens.uquebec.ca/
D'autres questions à explorer
– Comment une telle activité permet aux étudiants de mieux comprendre le processus de vulgarisation scientifique ?
– Comment peut-on intégrer des revirements de situation au niveau scientifique dans la construction des savoirs lorsque des ouvrages révisés par les pairs sont retirés par les journaux scientifiques (ex. la rétraction d'articles dans le Lancet ou Le Lancet Gate). https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/03/l-oms-reprend-ses-essais-sur-l-hydroxychloroquine-comme-traitement-potentiel-contre-le-coronavirus_6041672_3244.html
- Est-ce qu'une telle activité permettrait de favoriser les échanges inter et/ou multidisciplinaires lorsque des étudiants proviennent de disciplines différentes ?
– Quelles conditions permettraient de guider les étudiantes et les étudiants afin qu'ils soient en mesure de choisir un article scientifique assez pertinent pour développer l'ensemble des compétences informationnelles demandées par le cours ?Notice biographique
Martin Lavallière est professeur-chercheur au Module de kinésiologie du Département des sciences de la santé de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), membre du Lab BioNR et du Centre Intersectoriel en Santé Durable (CISD) de l'UQAC. Il se spécialise en facteurs humains et ergonomie avec une emphase plus particulière sur la sécurité routière, le vieillissement et la santé et sécurité au travail. Il détient un baccalauréat (2005), une maîtrise (2007) et un doctorat (2013) en kinésiologie à l'Université Laval. Il a aussi complété un post-doctorat au Massachusetts Institute of Technology (MIT) AgeLab (2013-15) ainsi qu'à HEC Montréal (2015-16).
Accéder à l'intégralité du contenuQuel est le lien entre l'innovation et l'apprentissage ?
Un article publié en septembre 2020 sur le site de Percolab [1], une publication sous licence CC by nc nd
Le 10 juillet 2018, à l'occasion de la 3e édition de l'université d'été européenne de l'innovation publique territoriale, un événement organisé par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), Catherine Blairon Tcheng de l'émission Mise au point a animé un panel de quatre experts, incluant Samantha Slade, Anne Lechêne, Hervé Goux et Dorothée Cavignaux, pour parler de la contribution de l'apprenance collective à l'innovation publique.
Lors de cet entretien, Samantha s'est servie de plusieurs exemples concrets tirés de son expérience avec Percolab pour faire ressortir des méthodes de travail, des principes d'action et des savoir-être favorables à l'innovation collective. Elle a montré comment la transparence, l'écoute et l'expérimentation permettent d'aller plus loin que le contrôle, le débat et la planification rigide. Pas besoin d'être un expert pour innover, seulement un praticien. On apprend à innover en innovant !
Source : CNFPT Radio .
Le CNFPT est un établissement public paritaire déconcentré dont les missions de formation et d'emploi concourent à l'accompagnement des collectivités territoriales et de leurs agents dans leur mission de service public.
Mise au point est une émission diffusée sur la webradio du CNFPT portant sur les politiques publiques.
L'université d'été européenne de l'innovation publique territoriale est une rencontre des acteurs territoriaux qui cherchent à innover par de nouvelles approches et méthodes d'intelligence collective associant les citoyens, les agents territoriaux et les partenaires.
The post Quel est le lien entre l'innovation et l'apprentissage ? appeared first on Percolab.
[1] Nous utilisons nos organisations comme des laboratoires pour prototyper consciemment des pratiques, des méthodes et des modèles de changement systémique.
- Pratiques pour des collaborations transformatives
- Cadres de gouvernance et systèmes organisationnels participatifs
- Modèles d'affaires basés sur les communs
Accéder à l'intégralité du contenuD'une culture de l'évaluation à une culture du dialogue
Un article publié en 2020 sur le site de Percolab [1], une publication sous licence CC by nc nd
« En nous appuyant sur ces pratiques anciennes, notre travail en cercle consiste à créer le monde que nous voulons au sein du monde que nous avons. Le cercle et ses composantes sont les semences. Le cercle est l'inspiration. Nous avons changé les chaises. Nous pouvons maintenant changer le monde. » (Baldwin et Linnea dans The Circle Way : A Leader in Every Chair ; traduction par l'auteure)
L'intention de notre rencontre d'équipe d'aujourd'hui était de faire une évaluation, un bilan, de la période de probation pour les personnes qui ont récemment joint notre organisation. J'étais l'une d'entre elles.
Selon mon expérience, les rencontres de ce type ressemblent généralement à un tête-à-tête où je reçois de la rétroaction à sens unique. Dans les meilleurs cas, je me présentais anxieuse et je quittais avec un sentiment de soulagement. Dans les pires cas, je me coupais de mes émotions pour rester calme et professionnelle.
Je réalise maintenant la négativité de cette dynamique où je suis forcée de trouver des stratégies d'adaptation (drapeau rouge) ! Avez-vous déjà vécu une expérience similaire ? Vu que je suis passionnée par le sujet, beaucoup de gens ont partagé avec moi leurs expériences, et la vulnérabilité est un sentiment récurrent lors de ce genre de rencontres. Plus un milieu est toxique ou hiérarchique, plus le sentiment d'impuissance est grand. J'ai toujours pensé que c'était un passage obligé et je banalisais mon expérience : « Tout le monde passe par là, tout le monde à un boss ! »
Pas étonnant que je ne tenais pas longtemps. Je me rends compte que j'étais constamment à la recherche d'un travail où la culture soutient l'authenticité et les relations saines. Simple, non ? Pourtant, trouver ce genre de travail me semblait moins probable que gagner à la loterie.
Aujourd'hui, ça s'est passé différemment. Sans surprise, on fait les choses autrement chez Percolab. Il est important pour moi de documenter cette expérience parce que je commence à oublier à quel point certaines cultures organisationnelles peuvent être étouffantes. Je souhaite faire connaître au plus grand nombre de personnes les bienfaits d'une culture collaborative et partager avec vous le fait qu'il existe une façon de travailler où on ne passe pas son temps à s'adapter à une autorité. Il y a moyen d'être soi-même et de tirer le meilleur parti de soi-même !
Tel que mentionné plus haut, nous avons eu aujourd'hui une journée d'évaluation et de suivi de probation. Par contre, nous ne l'appelons pas comme ça. Nous pourrions l'appeler « un bilan collectif appréciatif », que nous avons fait ensemble avec un réel esprit d'équipe. Nous avons partagé nos expériences des derniers mois en tant qu'êtres humains. Je ne me suis sentie ni jugée ni critiquée. Au lieu de cela, j'ai senti la bienveillance de tout le monde, car nous avions un espace sécuritaire pour exprimer nos vulnérabilités. J'ai pu demander de l'aide et j'ai pu exprimer mes craintes. Le processus m'a permis de terminer mon lundi remplie d'appréciation et cela m'a donné un nouvel élan de confiance et d'énergie parce que je sais que mon équipe se soucie de moi et me voit pleinement.
Voici comment se passe ce type de rencontres et les bénéfices transformationnels qui en découlent :
- Il y a d'abord une invitation. Tous les membres (anciens et nouveaux) sont invités à participer à la réunion ;
- Une question générative est formulée lors de la réunion. La nôtre était : « Quelle rétroaction pouvons-nous nous donner mutuellement suite à l'intégration des nouveaux membres au cours des derniers mois ? » ;
- En termes de durée, nous avons alloué 80 minutes au cercle de discussion et 20 minutes pour discuter des suites et des actions à prendre ;
- Rôles détenus par les participant-e-s : faciliter, prendre des notes et être gardien(ne) du temps. Les notes sont très importantes pour documenter notre processus et pour permettre aux gens qui n'ont pas pu se joindre à nous d'avoir un accès aux informations en toute transparence.
Le processus
Nous procédons par cercle de discussion. La personne qui est prête à partager prend la parole, puis nous suivons l'ordre dont nous avons convenu s'il s'agit d'une réunion virtuelle (celle-ci l'était) ou l'ordre dans lequel nous nous sommes assis-es dans le cercle s'il s'agit d'une réunion en présentiel. Lorsque notre tour revient et que nous n'avons rien à ajouter, nous pouvons choisir de passer notre tour.
Grâce au facilitateur ou à la facilitatrice qui guide et prend soin de l'espace relationnel, nous parlons de nos expériences avec notre cœur. Nous partageons au sein du cercle avec la confiance d'être entendu-e-s et accepté-e-s pleinement avec tout ce que nous apportons.
Le bien-être organisationnel, c'est la guérison organisationnelle, et c'est une formidable porte d'entrée pour guérir notre société.
Pour vous qui vous considérez comme des leaders, quelle responsabilité voulez-vous assumer pour créer un meilleur environnement émotionnel et psychologique pour vous et pour les gens autour de vous ? Pouvez-vous partager votre pouvoir et votre vulnérabilité ? Pouvez-vous faire confiance aux autres et montrer aux autres comment vous faire confiance ? Pouvez-vous vraiment demander ce dont vous avez besoin et vous sentir en sécurité en le demandant ? Et pouvez-vous donner aux autres la même opportunité ?
Et pour vous qui ne vous considérez pas comme des leaders, rappelez-vous de votre autonomie ! N'oubliez pas que chaque jour vous donne la possibilité de faire un petit choix différent à la fois. Ces petits choix sont vos matériaux de construction pour un avenir meilleur, pour vous-même et pour les gens autour de vous.
Je me demande comment le monde changerait si les milieux de travail changeaient. Je me demande comment notre santé mentale et émotionnelle changerait si nous nous sentions entendu-e-s, apprécié-e-s et simplement à l'aise d'être qui nous sommes au travail.
Pouvez-vous imaginer les échos d'une telle transformation ? Comment cela changerait-il votre vie et celle des personnes qui vous sont chères ?
The post D'une culture de l'évaluation à une culture du dialogue appeared first on Percolab.
[1] Nous utilisons nos organisations comme des laboratoires pour prototyper consciemment des pratiques, des méthodes et des modèles de changement
systémique.
- Pratiques pour des collaborations transformatives
- Cadres de gouvernance et systèmes organisationnels participatifs
- Modèles d'affaires basés sur les communs
Accéder à l'intégralité du contenuDes rituels de confinement pour garder des repères et avancer
Un article publié en avril 2020 sur le site de Percolab [1], une publication sous licence CC by nc nd
Pour s'approprier ces nouvelles conditions de vie, où tout ou presque se concentre dans un espace privé et dans une temporalité incertaine, les membres de Percolab France & Co ont développé différents rituels. Chacune a posé une routine, qu'elle soit quotidienne, hebdomadaire seule, collective, comme des repères pour rythmer les vies personnelles, familiales, professionnelles. Les rencontres du matin, qui se sont enclenchées dès le premier lundi de confinement, sont devenues un rituel matinal quasi sacré.
Le principe ? Une question d'inclusion, puis éventuellement un temps de co-création, et un temps de clôture. Sas d'atterrissage de la nuit et de décollage pour une nouvelle journée, c'est un espace où apercevoir les visages de nos collègues rassure et fait du bien et où la vie familiale et domestique est bienvenue. L'équipe y puise de l'énergie, en se tenant au courant de la santé et de l'état des unes et des autres, la confiance, la solidarité s'amplifient, les projets fleurissent.
Pour Boris Cyrulnik, la fonction du rituel est d'apprendre à co-exister (avec les autres et avec soi-même !), à vivre ensemble dès le plus jeune âge. Nous faisons aujourd'hui collectivement, irréfutablement, l'expérience de l'incertitude. Nous avons à renouveler, à ré-apprendre notre rapport au monde.
Voici ici quelques autres exemples fraîchement tirés de nos quotidiens de #confineesmaispasdeconfites
Rituel de Fanny : un canevas pour poser l'intention de la journée
La méthode :
– un canevas à imprimer et découper
– et à remplir chaque matin pour la partie du haut, et en fin de journée, ou le lendemain matin, pour la partie du basIntention et retour d'expériences
J'ai eu envie de proposer ce canevas (voir l'infolettre Confinées mais pas déconfites !) pour faciliter une routine matinale, créer un repère simple afin de se centrer sur ce qui compte pour soi. Au final, je m'en sers tous les jours ! (sauf le week-end)Le fait de prendre un temps pour moi chaque matin m'aide à m'ancrer pour avancer, voir au jour le jour ce qui m'inspire et me semble juste. Vu que mon temps est limité avec les enfants, cela me fait du bien d'avoir un outil facile pour bien démarrer ! Et quand je n'ai pas le temps de le faire à la première heure, je le fais toujours naturellement dans la matinée. C'est apaisant de prendre soin de ses émotions en début de journée (“comment je me sens ?”). “Comment je m'aère ?” me rappelle que c'est important ! Je le garderais après le confinement.
Au début, je remplissais chaque ligne de la case “Programme” mais au final, je n'arrivais pas à le tenir, et cela me créait de la frustration. Maintenant, je note juste un élément ou deux en haut et en bas, et je le vois plutôt comme une invitation que comme une obligation à suivre, c'est plus léger. La partie fierté et souhait de la fin est très agréable, bien qu'un peu petite, mais je m'en accommode en écrivant autour !
Le format petit me permet d'avoir à la fin un ensemble de feuillets comme des cartes postales que je garde. Je remplis chaque jour avec un feutre de couleur différente !Rituel de Nadine : le lien à la terre pour un lien à soi et au monde
Mon rituel est d'aller dehors jardiner.
Tout se remet en place dès que j'ai les mains dans la terre, que je sème, plante, taille, dépierre, arrose et… admire…
Ces semaines de confinement me permettent de mesurer la chance extraordinaire que j'ai de pouvoir prendre soin d'un bout de garrigue aride et si belle.
Rituel de Claire : organisation familiale créative
Le lundi, nous faisons un “Conseil de Famille” – rituel auquel il va rapidement falloir trouver un nom plus sympa….- avec ma famille au complet, qui comprend une ado, une petite de 3 ans, mon compagnon et moi.
Après une question sur notre humeur, notre couleur ou notre météo du jour, on discute sur ce qui n'a pas trop marché la semaine précédente et qu'on souhaiterait améliorer.
Puis en silence, on écrit chacun nos envies et nos besoins pour la semaine qui arrive, sur des post-its. Pendant ce temps-là, la petite dessine, elle, sur les post-its ! On partage ensuite à tour de rôle et on les colle sur l'affiche de la semaine, en différenciant les envies individuelles et les activités que l'on propose de faire avec qui veut.
Nous refaisons ce temps d'échange les vendredis soir pour parler du weekend.
Rituel de Karine : un retour collectif sur la journée pour envisager le lendemain avec entrain
Dès le premier jour du confinement, l'idée de faire une rétrospective collective familiale à la fin de chaque journée s'est imposée comme une évidence, en réponse à l'incertitude de ce que pourraient produire entre nous ces nouvelles conditions de vie.
Le principe est très simple, il suffit d'une feuille de papier, divisée en 4 avec les entrées suivantes : ce qui s'est bien passé aujourd'hui, ce qui s'est moins bien passé, ce que j'ai appris, ce que je souhaite pour demain.
Ce “rituel”, documente le confinement, et fonctionne comme un baromètre qui rend visible les états de chacun.e et de l'ensemble. Un journal de bord pour prendre soin les uns des autres. Un temps de réflexion sur la journée et de projection sur celle du lendemain.
Nous espérons que ces rituels de confinement vous inspireront, n'hésitez pas à nous envoyer les vôtres et nous faire part de vos commentaire si vous souhaitez enrichir cette page !
The post Des rituels de confinement pour garder des repères et avancer appeared first on Percolab.
[1] Nous utilisons nos organisations comme des laboratoires pour prototyper consciemment des pratiques, des méthodes et des modèles de changement systémique.
- Pratiques pour des collaborations transformatives
- Cadres de gouvernance et systèmes organisationnels participatifs
- Modèles d'affaires basés sur les communs
Accéder à l'intégralité du contenu
Cereq Veilles thématiques : prospectives
Prévisions des effectifs dans l’enseignement supérieur – Rentrées 2023 et 2024
Baudry, Mathieu. Prévisions des effectifs dans l’enseignement supérieur – Rentrées 2023 et 2024 in Note Flash du SIES, n° 23 (octobre 2023). 2 p
Accéder à l'intégralité du contenuLe rapport des Français au travail
Clerté, Jennifer; Malenfer, Marc. Le rapport des Français au travail in Futuribles, n° 456 (2023/5). pp. 5-25
Accéder à l'intégralité du contenuLes métiers en 2022 (2015)
Argouarc'h, Julie; Aboubadra-Pauly, Sandrine; Lainé, Frédéric; Jolly, Cécile. Les métiers en 2022. Paris : DARES , 2015. 182 p. (Synthèse Stat'; n° 11)
Accéder à l'intégralité du contenuGarder le cap de la transition énergie-climat
Criqui, Patrick; Hache, Emmanuel. Garder le cap de la transition énergie-climat in Futuribles, n° 455 (2023/4). pp. 5-26
Accéder à l'intégralité du contenuVisions prospectives de la fonction RH à l’ère de la transformation digitale au travers de la méthode DELPHI
Galindo, Géraldine; Léon, Emmanuelle. Visions prospectives de la fonction RH à l’ère de la transformation digitale au travers de la méthode DELPHI in Revue de gestion des ressources humaines, n° 127 (janvier-février-mars 2023). pp. 3-19
Accéder à l'intégralité du contenu