Sur les communs

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Adult Education as Empowerment Re-imagining Lifelong Learning through the Capability Approach, Recognition Theory and Common Goods Perspective
  • En particulier, le chapitre de Pepka Boyadjieva & Petya Ilieva-Trichkova Adult Education as an Agency and Empowerment Process
Jean Baechler (2022). L'intime
  • pour une revue récente une distinction étymologique et sémantique intéressante, entre les sphères de la vie intime/privée/publique, se référant aux ordres grecs de l'idion (le "personnel" ?), oikeon (le "domestique"), koinon (le "commun").
Alexia Ducos (2020). Les nouvelles formes de l’expression citoyenne. Étude des discours en ligne : enjeux de visibilité et de reconnaissance des idées et des publics d’une polémique.
  • pour le chapitre "2.2.2. Idion, koinon et polis chez H. Arendt" ... pp. 227-229

Joffrey Paillard PAILLARD (2017).(Mémoire). Guérilla numérique urbaine: stratégie et tactiques de résistance à l'étriente technonolgique
  • pour un retour à Hannah Arendt : "L’héritage de la philosophie politique d’Hannah Arendt à ce sujet est là pour nous le rappeler : « l’avènement de la cité conférait à l’homme outre sa vie privée une sorte de seconde vie, sa bios politikos. Désormais, chaque citoyen appartient à deux ordres d’existence ; et il y a dans sa vie une distinction très nette entre ce qui lui est propre (idion) et ce qui est commun (koinon). 138 » Nous est commun ce qui fait partie du domaine public : ce qui nous est commun, dit telle, « ce sont les affaires de la cité; leur prise en charge par les citoyens est ce qui constitue par excellence l’action — la praxis — concernant les décisions collectives, la vie publique.139 » Elle poursuit en disant que « seule dépend entièrement de la durée l’existence d’un domaine public dont la conséquence est de transformer le monde en une communauté d’objets qui rassemble les hommes et les relie les uns aux autres.140 » En ce sens, le commun est ce qui va perdurer sur le public, qui est du ressort de la création de l’homme141 en ce qui a trait à l’activité de production, d’échange, de consommation dans la cité. Hannah Arendt identifie cela par le concept de vita activa, qui rassemble selon trois groupes, l’ensemble des actes de l’être humain dans le monde : « Je propose le terme de vita activa pour désigner trois activités humaines fondamentales : le travail, l’œuvre et l’action. Elles sont fondamentales parce que chacune d’elles correspond aux conditions de base dans lesquelles la vie sur terre est donnée à l’homme. 142 "» 138 Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne, Édition Agora, Paris, 1961, p.61./ 139 Ibid, p.95./140 Ibid.
    • 141 Il est important de noter que nous ne parlons pas ici des biens communs dit universels que sont par exemple l’eau, l’air, la mer, la lune, le rayonnement solaire, le silence de la nature... Cf. Pierre Dardot et Christian Laval, Commun: essai sur la révolution au XXIe siècle. La Découverte, 2015, p.37.142 Ibid, p.41

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